
06 Août FabCity, la ville du futur
D’ici 2050, 75% de la population mondiale vivra en ville (source : Naviguant Research). Il y a donc d’énormes défis qui doivent être relevés pour la gestion de ces futures grandes villes afin de ne pas compromettre l’avenir de la planète.
En effet aujourd’hui les mégalopoles consomment ¾ de l’énergie produite par la planète, émettent 80% de CO2 mais n’occupent que 2% de la surface de la Terre. Un modèle doit être mis en place pour repenser entièrement la manière de vivre en ville.
Comment pouvons-nous subvenir aux besoins de tout le monde tout en respectant les ressources disponibles de la planète ?
Des villes qui visent à s’autosuffire
Les FabLab sont des réseaux de citoyens, de chercheurs, d’enseignants, d’ingénieurs et d’entrepreneurs qui travaillent ensemble dans le but de construire une FabCity. Leurs domaines d’étude et de recherches sont : la production locale, la relocalisation des unités de production au sein de la ville, la fabrication numérique, l’agriculture, les monnaies alternatives ou circulaires et les systèmes d’informations connectés.
La FabCity prend les valeurs et les idées des FabLab ; la connectivité, la culture et la créativité. Elle se veut être une ville localement auto-suffisante et globalement connectée afin de surmonter les défis d’une population grandissante. Les domaines principaux pour construire une FabCity sont : la fabrication et la production locale, circulaire et numérique.
Une FabCity est une ville durable qui relocalise la production industrielle, alimentaire et énergétique dans la ville. Le but est de créer des boucles de consommation plus courtes et plus locales. Les importations et les exportations de cette ville se trouveront uniquement dans les datas (informations et connaissances).
Un premier prototype d’une FabCity a été créée à Barcelone dans le quartier Poblenou en collaboration avec SPACE10 et IKEA.
CityLabSubmit, les villes engagées
CityLabSubmit est un rassemblement des villes qui ont rejoint le projet FabCity. Jusqu’au 12 juillet ce réseau comptait 18 villes : Barcelone, Amsterdam, Brest, Shenzhen, Kerala, Sacramento, Paris, Occitanie, Detroit, Ekurhuleni, Bhutan, Cambridge, Boston, Toulouse, Curitiba, Somerville et Santiago de Chile. Très récemment, ce réseau a accueilli dix nouvelles villes dont notamment Belo Horizonte, Séoul et Auckland.
Afin d’être une ville plus durable, l’objectif est d’atteindre au moins 50% d’autonomie en termes de production agricole et de consommation d’énergie d’ici 2054.
Par exemple, Paris ne produit aujourd’hui que 2 à 5% de ce qu’elle consomme. Mais grâce aux fermes urbaines développées dans les parkings, les sous-sols et les toits non utilisés, Paris pourra atteindre 20% d’autonomie d’ici 10 ans (source : décisions durables).
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